Ardoise naturelle

L’École Supérieure de Couverture d’Angers : un outil unique en Europe

L'École Supérieure de Couverture d'Angers

L’École Supérieure de Couverture d’Angers offre un cadre unique en Europe pour traiter toutes les difficultés auxquelles un couvreur peut se trouver confronté sur le chantier.

Découvrez ici un peu de son histoire et comment elle fonctionne …

MAÎTRISE DES SAVOIRS ET TECHNIQUES

L’Ecole supérieure de couverture est créée en 1929 avec le soutien des professionnels du secteur. En 1965 sa gestion est confiée à l’AFORBAT du Maineet-et-Loire, et depuis lors, plus de 85 % des étudiants ont obtenu le Brevet professionnel de couvreur ou le Certificat de fin de stage.

Le certificat de l’école de couverture d’Angers permet aux jeunes couvreurs d’accéder immédiatement à des emplois de haute qualification exigeant une connaissance approfondie des techniques, des matériaux et une parfaite maîtrise dans l’exécution des travaux les plus divers. Les deux principaux matériaux de travail sont le zinc et l’ardoise.

C’est-à-dire, il prépare les stagiaires à exercer des fonctions d’encadrement de chantier et facilite l’accès aux responsabilités d’entrepreneur ou d’artisan.

Pascal Nogré (responsable de la formation), Olivier Bobé et Denis Jeannot (formateurs) commentent :

Nous formons 160 à 180 apprentis tous les ans, répartis sur quatre formations : CAP, Mention zinc, BP et ESC. Cet effectif est relativement stable. Malheureusement, il y a un peu moins de candidats à l’ESC ces dernières années, et l’expérience montre qu’une promotion de 10 à 12 stagiaires est le bon effectif pour créer une dynamique de groupe.

pascal nogre et olivier bobe - ecole superieure de couverture d'angers

Olivier Bobé et Pascal Nogré

QUI SONT LES STAGIAIRES DE L’ESC ?

L’ESC accueille les couvreurs et charpentiers, en poste ou non, présentant entre deux et cinq ans de pratique du métier selon la formation initiale.

Cette année, la promotion 2017 se compose de quatre couvreurs :  Antoine, Thibault, Joffrey et Aurélien.

  1. Joffrey Launay, 28 ans, a déjà effectué un premier passage dans le négoce avant de rejoindre l’entreprise familiale à Campénéac il y a cinq ans.

    Avec un CAP obtenu en candidat libre, il déclare ressentir le besoin de « passer un palier technique ». Il a opté pour l’ESC « car la réputation de l’école n’est plus à faire, et le diplôme qu’on y obtient dépasse de loin un BP ».

    Joffrey launay - ecole superieure de couverture d'angers

    Joffrey Launay

  2. À 35 ans, Aurélien Lussaud compte déjà vingt années de métier, dont un Tour de France après lequel il s’est sédentarisé en Anjou. Il confit :

    Mon patron est également diplômé de l’École d’Angers, mais le fait de venir en formation ici est d’abord un choix personnel. On y trouve un enseignement unique en Europe. À court terme, mon entreprise gagne en compétences. Et pour l’avenir, c’est également bon pour moi.

    Aurelien Lussaud - ecole superieure de couverture d'angers

    Aurélien Lussaud

  3. Antoine Bonnet (23 ans) arrive d’une grande entreprise de la région lyonnaise. Il incarne la quatrième génération de couvreurs. Son arrière grand-père a été diplômé de l’École en 1929 !

    « Pour être légitime et avant de demander quoi que ce soit aux équipes qui t’entourent, il faut parfaitement maîtriser son métier. Et si tu veux être bon en ardoise, il faut passer par ici ».

    Antoine Bonnet - ecole superieure de couverture d'angers

    Antoine Bonnet

  4. Thibault Beurlet, 24 ans, confit :

    « Je suis jeune et souhaite continuer à voyager pour me créer un maximum d’opportunités, car ce n’est pas à quarante ans que je pourrai le faire. Aujourd’hui, mon entreprise m’accompagne dans ce projet et accepte que je continue mon chemin une fois le diplôme en poche.  Ce qui est certain, c’est que je reviendrai auprès d’eux dans quelques années pour me sédentariser » .

    Thibault Beurlet - ecole superieure de couverture d'angers

    Thibault BEURLET

  5. Peu de femmes optent pour une formation en couverture. Mais, depuis septembre, Laura Ledrun (16 ans) est inscrite en formation initiale à l’AFORBAT Angers.

    Elle commente : « Depuis l’âge de 8 ans, je veux être couvreuse, peut-être parce qu’il y a beaucoup de couvreurs autour de moi : mes frères, oncles et cousins. Au départ, ils ont plutôt essayé de me décourager, à me dire que ce serait trop dur, que ce n’était pas pour les filles. Mais j’ai tenu bon et aujourd’hui, ils me soutiennent à 100 % ! Mon stage de découverte métier, au collège, je l’ai bien sûr fait en couverture, et ça m’a plu. Ensuite, ça n’a pas été facile de trouver un patron, mais aujourd’hui, tout se passe très bien depuis juillet, dans mon entreprise de Montreuil-Juigné. Sur le chantier, il arrive parfois qu’on m’aide pour les tâches les plus physiques, mais globalement, je me sens capable de tout faire. Comme rien ne me décourage, je suis bien motivée pour peut-être continuer sur un BP après mon CAP ».

    Laura Ledrun - ecole superieure de couverture d'angers

    Laura Ledrun

L’ESC ET L’ARDOISE CUPA PIZARRAS : ENGAGEMENT AVEC LA QUALITÉ

À l’entrée de l’École Supérieure de Couverture, une tourelle vient d’être réalisée avec de l’ardoise CUPA PIZARRAS. Pascal Nogré, responsable de la formation à l’École, signe l’épi qui couvre l’impressionnante maquette.

Aurélien Lussaud (couvreur) et la tourelle en ardoise CUPA PIZARRAS à l'entrée de l'ESC

Aurélien Lussaud (couvreur) et la tourelle en ardoise CUPA PIZARRAS à l’entrée de l’ESC

Chez CUPA PIZARRAS, nous sommes fiers de ce partenariat entre le leader mondial de l’ardoise naturelle et l’école de couverture de référence en France !

Ne manquez pas cet autre initiative qui cherche à mettre en valeur l’imagination, l’originalité et les savoir-faire mis au service de l’ardoise naturelle.